Bien que tiré du grec ‘átomos’ – insécable, qui ne peut pas être coupé – l’atome peut non seulement être fracturé, mais également manipulé, modifié et utilisé de manière créative. L’exploration du monde à son échelle, le niveau nanoscopique, à une dimension 50 000 fois plus petite qu’un cheveu humain, a permis à la science de questionner l’humanité et ses capacités.

Grâce aux nano-robots, le transhumanisme devient une réalité perceptible et envisageable. Discrètement, les nanoparticules ont, en effet, déjà tissé leur toile dans nos cosmétiques, dans nos vêtements, dans les revêtements de nos maisons et même dans nos produits médicaux.
Les réticences et les peurs qui accompagnent le développement des nanotechnologies interpellent les limites de l’Homme. L’infiniment petit questionne l’imaginaire et délie la perception immatérielle de la matérialité tangible, telle une préparation a des réalités invisibles mais non moins perceptibles.

Ce retour à la racine, à la source de la matière pour comprendre ce qu’elle est, met cette invisible unité élémentaire à portée de vue.