
Quelques Signes du Quotidien.
Le train de ma vie est en marche, je dois en reprendre les commandes pour réapprendre à avoir les bons réflexes. C’est Bernard Baudouin qui dit:
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« Vouloir changer, c’est être arrivé au terme d’une histoire, d’une dynamique, d’un projet, d’une expérience; c’est réaliser soudain que l’on est au bout de ce qui avait été l’objet de notre investissement; c’est percevoir tout à coup que pour avancer vraiment il faut enclencher quelque chose d’autre; c’est avoir la sensation de plus en plus nette de se trouver face à un mur, à une limite invisible qui nous bloque et nous empêche d’avancer; c’est avoir la sensation indicible que l’on ne pourra plus évoluer dans ce contexte, qu’il nous faut absolument en sortir pour continuer « à grandir ».
Vouloir changer, c’est aussi, souvent, sentir qu’il faudrait être « ailleurs », faire, « autre chose » pour que les choses bougent, pour que l’on ait véritablement l’impression de se réaliser… En un mot, c’est la perspective de « re-vivre »… alors qu’en réalité on a jamais cessé de fonctionner, de perpétuer le mouvement qui nous anime, d’entretenir cette fabuleuse « machine » qui nous sert à la fois de corps et de « véhicule » « .
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La vision de cet homme a eu pour effet de lever en moi un voile qui grisait mon quotidien. Un voile qui m’empêchait d’entendre et de comprendre, de voir tous les messages que Dieu postait devant moi. Je veux dorénavant professer autour de moi tous ces savoirs « être » et travailler mes réflexes. Je vais me défendre et boxer mes mauvaises attitudes, mes mauvaises habitudes. Merci cher inconnu de m’avoir fait signe, j’ai demandé à Dieu une balise, il m’en a déposé plusieurs… »Nous leur montrerons Nos signes dans les horizons et en eux-mêmes » (Coran sourate 24, verset 53).
Je ne pense pas finalement que ce que j’ai vécu aujourd’hui est si différent de ce que j’ai pu vivre auparavant, mais je sais pertinemment avoir été plus attentive que jamais, aux rencontres, aux présences, aux pensées, aux messages de mon destin et de ma destinée, et c’est ce qui a fait que durant cette journée ordinaire, à travers la vitre de mon train-train, j’ai pu voir un horizon extraordinaire.
Myriam Lakhdar-Bounamcha, PS: Retour à l’E-sens-ciel. P.78 et 79.
